Alliance franco-hollandaise entre les îles

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L’anoli de Saba (Anolis sabanus) est la seule véritable espèce endémique de l’île © DCNA
L’anoli de Saba (Anolis sabanus) est la seule véritable espèce endémique de l’île © DCNA

Romain Renoux a répondu à l’invitation de la Dutch Caribbean Nature Alliance (DCNA), qui organisait une réunion de coordination à Saba du 24 au 26 avril.
Invité par le CAR-SPAW et seul représentant des Antilles françaises, le directeur de la Réserve naturelle de Saint-Martin a partagé son expérience avec les gestionnaires des espaces protégés des Antilles néerlandaises, et s’est enrichi de la leur. Il a rencontré Eugene Holiday, gouverneur de Sint Maarten, et Tadzio Bervoets, directeur du Marine Park de Sint Maarten, et les a félicités sur leur engagement en faveur de la protection des milieux naturels. Ils ont évoqué le projet de création d’une aire marine protégée au sud-est de Sint Maarten.
Cette zone, où sont inclus plusieurs îlots refuges pour l’avifaune, se situe dans la continuité des eaux déjà gérées par la Réserve du côté français et pourrait constituer un enjeu de protection côtière pour les deux entités.
Un projet à inscrire à l’ordre du jour de la prochaine réunion entre Saint-Martin et Sint Maarten sur la coopération régionale.

La DCNA, c’est quoi ?

La Dutch Caribbean Nature Alliance (DCNA) accompagne et conseille les six îles des Antilles néerlandaises – Aruba, Bonaire, Curaçao, Saba, Saint-Eustache et Sint Maarten – en matière de protection de la nature.
Sa mission est de préserver la biodiversité dans ces îles, à terre et en mer, et d’aider les gestionnaires à renforcer leurs outils de travail, pour de meilleurs résultats.
Financée par le ministère de l’intérieur et une loterie hollandaise – les loteries et lotos néerlandais ont l’obligation de reverser une partie de leurs bénéfices à des ONG – la DCNA dispose de véritables moyens, dont bénéficient les treize aires naturelles protégées des Antilles néerlandaises.
Une visite sur le site dcnanature.org démontre que la DCNA est à la pointe de la protection environnementale, du financement de la création d’une zone protégée à la rédaction de plans de gestion, en passant par la pose de balises GPS sur les tortues marines ou la création de mallettes pédagogiques pour les plus jeunes.


Avec ce livre, une classe de Bonaire apprend le hollandais, mais aussi tout le vocabulaire concernant les tortues marines © DCNA

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Le renforcement de l’intégration régionale

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